Naissance de Bahá’u’lláh
Il est le Très-Saint, le Très-Grand."
C'est au cours de ce mois que naquit
Celui qui porte le Plus-Grand-Nom, dont l'apparition a fait trembler les
membres de l'humanité et dont la
poussière des pas a été recherchée comme une bénédiction par
l'Assemblée céleste et les habitants des
cités des noms. Pour cette naissance ils rendirent grâce à Dieu, crièrent de
joie et exultèrent. Par Dieu ! Voici le mois par qui tous les autres mois ont été
illuminés, le mois au cours duquel Celui qui est le Secret caché et le Trésor
bien gardé a été rendu manifeste et a élevé la voix parmi les hommes. Tout
pouvoir appartient à cet Enfant nouveau-né par qui la face de la création s'est
illuminée de sourires, les arbres se sont balancés, les océans se sont gonflés,
les montagnes se sont soulevées, le Paradis a élevé la voix, le Roc a crié et
tout s'est exclamé : « Ô assemblée de la création ! Empressez-vous vers
l'orient du visage de votre Seigneur, le Miséricordieux, le Compatissant ! » …
Extraits de "Commémoration des jours de
souvenance"
« En vérité, je vous le dis, voici le
jour où l’humanité peut contempler le visage et entendre la voix du
Promis. L appel de Dieu se fait
entendre et la lumière de son visage se lève sur les hommes. Il convient à chacun d’effacer de la tablette
de son cœur toute trace de vaines paroles, et de considérer d’un esprit ouvert
et exempt de préjugés les signes de sa révélation, les preuves de sa mission et
les témoignages de sa gloire. »
Bahá’u’lláh
Bahá’u’lláh
appartenait à une famille fortunée de l’aristocratie persane, propriétaire de
vastes domaines, dont les origines remontent aux dynasties régnantes de
l’ancienne Perse impériale. Refusant le
poste que ces avantages lui offraient à la cour, Bahá’u’lláh se fait connaître
pour sa générosité et son amabilité qui vont lui valoir un profond amour de la
part de ces concitoyens.
Précurseur
de la foi bahá’íe, le mouvement bábí balaya l’Iran comme un ouragan et
déclencha de violentes persécutions de la part des autorités religieuses. Après l’exécution du Báb, Bahá’u’lláh fut
arrêté et emmené à Téhéran, pieds et cou enchaînés. Des membres influents de la cour et du clergé
réclamèrent la peine de mort. Mais
Bahá’u’lláh de par sa réputation personnelle, la position sociale de sa famille
et les protestations d’ambassades occidentales protégeaient, y échappa.
On
le jeta dans la célèbre prison portant le nom de «Fosse noire » ou
Siyáh-chál, en persan. Cet évènement est
comparable à ces grands moments de l’histoire où Dieu se révéla à ses premiers
messagers : Celui où Moise se tint devant le buisson ardent ; où
Bouddha reçut la révélation sous l’arbre Bodhi ; où le Saint-Esprit, sous
la forme d’une colombe, descendit sur Jésus et enfin où l’archange Gabriel apparut
à Mohammad.
«Je
n’étais qu’un homme comme les autres, endormi sur ma couche, lorsque le souffle
du Tout-Glorieux est passé sur moi et moi et m’a donné la connaissance de tout
ce qui est.» « Cela ne vient pas de
moi mais de Celui qui est tout-puissant et omniscient. Et il m’a enjoint d’élever la voix
entre le Ciel et la Terre. »
Vers
la fin des années 1870, Bahá’u’lláh fut autorisé à se déplacer librement en
dehors des remparts de la ville et ses disciples le rencontrèrent avec une
liberté relative.
Le
thème central des Écrits de Bahá’u’lláh est que l’humanité ne forme qu’une
seule race et que le jour de son unification en une société mondiale est
venu.
Ô peuple et tribus en
lutte sur la Terre !
Tournez vous vers l’unité
afin que brille sur vous l’éclat de sa lumière.
Rassemblez-vous et, pour
l’Amour de Dieu,
prenez la résolution de
déraciner tout ce qui est cause de lutte entre vous.
Alors la splendeur du
grand luminaire du monde enveloppera le Terre entière,
et ses habitants deviendront
le citoyens d’une même cité.
Bahá’u’lláh
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