Le futur ordre mondial et le parlement mondial en discussion à une conférence bahá’íe

v. www.bahai.fr et Mondialisation et gouvernance mondiale 2009 ...

Le futur ordre mondial et le parlement mondial en discussion à une conférence bahá’íe

Luxembourg, publié le 15 novembre 2009 - La conférence annuelle de l’Association francophone européenne d’études bahá’íes (AFEEB) tenue cette année à Luxembourg les 24 et 25 octobre a été consacrée au nouvel ordre mondial et à la gouvernance mondiale.

Une assistance studieuse pour ce colloque de l’AFEEB consacré au futur ordre mondial et au parlement mondial.

Le programme de la conférence de cette année incluait une présentation du concept de l’Assemblée parlementaire des Nations unies (United Nations Parliamentary Assembly - UNPA, en anglais) par le Président du Comité pour des Nations unies démocratiques (KDUN), Andreas Bummel.
En mettant en exergue la voie vers un parlement mondial directement élu, M. Bummel a insisté sur la « dimension spirituelle » des efforts à accomplir.
« L’établissement d’une Assemblée parlementaire des Nations unies représenterait un changement de conscience. Pour la première fois dans l’histoire humaine un tel organe établirait une connexion politique directe entre chaque être humain et la planète », a déclaré M. Bummel.

De gauche à droite : Andreas Bummel président du Comité pour des Nations unies démocratiques (KDUN), Abbas Rafii un des membres fondateur de « Unity Foundation », fondation d’inspiration bahá’ís qui finance au Luxembourg des projets socio-économiques et Daniel Schaubacher du « European Bahá’í Business Forum ».

Daniel Schaubacher, du European Bahá’í Business Forum et Jean-Francis Billion, membre duConseil du Mouvement fédéraliste mondial (World Federalist Movement - WFM) ont apporté leur vision de cette représentation des peuples au sein des Nations unies et des efforts pour une démocratie mondiale.
M. Billion a, entre autres, souligné le succès de la Coalition internationale des ONG pour l’établissement de la Cour pénale internationale. M. Billion a noté que le WFM avait pris la tête de cette action et que la Communauté Internationale bahá’íe faisait partie de cette coalition. Dans la discussion, il a été convenu que la Coalition pour la Cour pénale internationale était un bon exemple sur lequel s’appuyer dans la lutte pour l’UNPA.
Parmi les autres orateurs à la conférence, on peut citer Esther Zana-Nau, directrice de programme de l’International Master Comparative in Social Policy Analysis (IMPALLA), qui est intervenue en introduction sur le sujet de la mondialisation et la gouvernance mondiale.
Le docteur Farhan Yazdani, spécialiste d’éthique dans un contexte multiculturel, a, quant à lui, présenté la vision de Shoghi Effendi d’une civilisation mondiale en gestation.
Enfin, le physicien Nazzareno Gottardi a conclu le colloque par un exposé sur les énergies renouvelables et la gestion planétaire commune des ressources, devoir moral pour l’Humanité.
Pour les bahá’ís, l’expression « nouvel ordre mondial » a une signification spéciale et très précise. C’est il y a plus d’un siècle que Bahá’u’lláh a utilisé cette expression pour caractériser un ensemble de changements profonds dans la vie politique, sociale et religieuse du monde. Selon Bahá’u’lláh, ces changements incluent la création d’un gouvernement mondial, d’un parlement mondial élu, d’un tribunal mondial avec force de coercition et d’une force de police mondiale.

Pour contacter l’AFEEB : afeeb@afeeb.org